Alternative à la surconsommation, les concepts d’abonnement intelligents de jouets se multiplient. Avec un système de retour et de renouvellement, ces nouveaux usages permettent non seulement de s’adapter à l’évolution rapide des besoins des enfants, mais aussi de s’ancrer dans une démarche durable bénéfique pour la planète. Morceaux choisis.
L’économie circulaire s’invite dans les chambres d’enfants.
Les parents en ont bien conscience, la durée de vie d’un jouet auprès de son petit propriétaire ne dépasse pas, en général, quelques mois, voir quelques semaines… Si les jouets d’occasions présentent une alternative plus durable que l’achat de pièces neuves, de nouveaux système de location, via des abonnement à des box notamment, se mettent progressivement en place. Des initiatives durables, que l’on soutient forcément.
Sweet Small Pea
Coffret proposé au catalogue ou coffret sur-mesure composé par vos soins, faites votre choix de jouets en fonction des besoins du moment de votre enfant. Une fois à domicile, vous conservez la sélection autant de temps que vous le souhaitez. Le jour ou votre enfant semble s’en détourner, retour à l’envoyeur ! En cas de coup de foudre pour l’une des pièces de la série, vous pouvez la racheter à un tarif seconde main.
On y trouve ? Des jeux d’éveil en bois, en tissu, pédagogie Montessori… Pour quel âge ? Principalement des jouets pour les 0 à 3 ans. Prix ? 14,90 euros/mois. Garantie casse, nettoyage, livraison et retours compris.
Vous composez votre box de 5, 10 ou 15 jouets, qui élisent ensuite domicile chez vous pour les 3 prochains mois. Passé ce délai, le lot de jouets est à renvoyer à Petite Marelle, pour vous adonner à une nouvelle sélection. Et ainsi de suite.
On y trouve ? Janod, Vilac, Plan Toy, Goki, et bien d’autres. Du jeu d’éveil au jeu de société pour les plus grands, en passant par des jeu d’adresse, d’imagination. Un catalogue riche pour tous les goûts. Pour quel âge ? De 0 à 6 ans. Prix ? 19,50 euros/mois pour 5 jouets, 28 euros/mois pour 10 jouets, 42 euros/mois pour 15 jouets. Garantie casse, nettoyage, livraison et retours compris.
Cette box luxembourgeoise propose à ses abonnés, chaque mois, trois jouets surprises adaptés à la tranche d’âge choisie. La seule chose à choisir pour les parents sera la thématique de la box, parmi les 12 proposées.
On y trouve ? Des marques comme Moulin Roty, Paulette et Sasha, Meri Meri, Vilac. Jouets d’éveil, jeux de réflexion, déguisements, jeux de société… Pour quel âge ? De 0 à 6 ans. Prix ? 25 euros/mois
La maison familiale Baba est un projet né de deux femmes, une mère et sa fille, Marine et Laurence. Elles nous transportent dans un univers où le Beau est maître d’harmonie.
2019, Maison Baba signe son entrée dans les chambres d’enfants contemporaines. Ses créatrices, une mère et sa fille, donnent le ton d’un nouvel élan du design enfantin. À la génèse de ce projet familial, la naissance de Léon, fils de Marine, aujourd’hui âgé de 3 ans. La jeune maman songe avec envie à une nouvelle manière de décorer les kids room, entre élégance et minimalisme. Avec sa mère, diplômée de l’école de La Bonne Graine, (ndlr : école d’ameublement parisienne), elles imaginent Maison Baba, fusion de design contemporain et d’objets adaptés à l’usage des plus petits.
Quelques moodboard et une bonne dose d’inspiration plus tard, les premiers poufs et fauteuils Baba voient le jour. Des lignes épurées et minimalistes, pensées à hauteur d’enfants, aux couleurs laineuses et douces, émanent de ces pièces au confort incontestable. Charmés, les minis sont invités à s’y prélasser, et jouer des heures durant au contact des ces Beaux objets. Et parce chez MilK on soutient les créateurs indépendants, on ne peut que partager ce label irrésistible !
Les fêtes de fin d’année arrivent à grands pas et l’organisation du réveillon bat son plein. Pour émerveiller ce moment de l’année si précieux, MilK a sélectionné des panoplies de choix. Piochez dans notre vestiaire et let’s celebrate !
Chaque semaine, MilK vous dévoile un e-shop mode ou lifestyle à la sélection pointue et complètement irrésistible. Des petites structures à soutenir en ce moment plus que jamais !
Qui ? Constance, maman de deux enfants, avide de découvertes !
Quoi ? Un e-shop dédié aux familles contemporaines, à l’image de celle de Constance !
Depuis quand ? Début 2013.
Pourquoi ? Passionnée de décoration, de mode enfantine et de lifestyle, Constance imagine un eshop où toutes ses passions se côtoieraient, formant une joyeuse émulation inspirante et créative.
Avec ? Des marques de déco comme Ferm Living, des jouets en bois, de la mode à la pointe, des livres (en allemand), de la vaisselle… Des petits créateurs familiaux et indépendants issus toute l’Europe !
Pour Noël, on s’est associé avec quelques unes de nos marques préférées pour vous proposer un grand jeu concours !
Pour participer et tenter de remporter le LOT COMPLET :
1- Se rendre sur notre compte Instagram
2 – Nous suivre et suivre tous les comptes ci-dessous
3 – Inviter au moins 2 amis à jouer
4 – Vous pouvez sous tous les comptes pour multiplier vos chances de gagner !
Le lot contient : un manteau pour femme American Vintage, Un bon d’achat de 100€ chez Play Up, Une cuisine Sebra, une imprimante Canon, Un petit morphée Nature & Découvertes, Un lot de produits Minois Paris, Une peluche Big Stuffed, Un lot de jouets en bois Wooden Story et un tapis Lorena Canals.
Le tout pour une valeur d’environ 1 570€.
Fin du concours le 23 décembre.
Un seul gagnant remportant tout le lot sera tiré au sort.
Ouvert au monde entier.
Les soldes hivernales 2021 commencent officiellement ce mercredi 20 janvier (même si depuis plusieurs semaines déjà, d’alléchantes ventes privées fleurissent un peu partout). Pas de précipitation, cette saison, l’heure est aux achats réfléchis et aux vraies bonnes affaires. Notre focus kids.
Photo d’illustration : Misha and Puff AW20
Brise hivernale sur les vestiaires enfantins, les soldes sonnent le glas du renouvellement de nos penderies. L’occasion de leur offrir de belles pièces à prix doux, de celles qui sauront durer dans le temps, On n’hésite pas non plus à anticiper pour les saisons prochaines, en prenant une ou deux tailles plus grand.
Pull col camionneur
En polyamide et alpaga, Simple Kids, sur Smallable, 123 euros soldé à 86 euros
Le label de basiques colorés et durables s’invente sa propre vision des soldes et lance ses sol(des)idaires : un achat pour soi, solidaire et sans incitation à la consommation.
Photos : Arthur Delloye / Royal cheese Studio
Elémentaire, c’est la marque de “basiques enthousiastes” que l’on suit depuis sa création, en juillet 2020. Avec ses pièces essentielles aux couleurs ludiques, à destination des enfants de 3 à 12 ans – culottes, slips, débardeurs, sweats et sweat pants en molleton 100% coton biologique GOTS – Nardjisse Ben Mebarek souhaite autant proposer des basiques qui sortent du lot, que développer une marque responsable et citoyenne au business model vertueux. propose surtout des basiques engagés et responsables. Un fond de dotation associé – élémentaire foundation – s’engage en parallèle pour l’égalité des chances des enfants de maternelle et de primaire, en soutenant des projets dans le domaine de l’éducation, la culture et le sport.
Déjouant depuis ses débuts les codes de la surconsommation, avec des pièces durables et bien pensées, élémentaire a imaginé à l’occasion des soldes en France une opération solidaire : pour un sous-vêtement élémentaire acheté, la même pièce est offerte à une association pour enfant de 3 à 12 ans. Une offre qui illustre parfaitement qu’ajuster ses usages en tant que consommateur à travers des actes simples et concrets, c’est peut-être ça la meilleure des affaires !
Chaque semaine, MilK vous dévoile un compte Instagram à suivre absolument !
Sarah Neuendorf est la main artistique cachée derrière le joli e-shop berlinois Gretasschwester, qu’elle a fondé en 2014. Sur la boutique, ses dessins à l’eau, inspirés par la nature et par l’œil innocent des tout-petits, s’appliquent aussi bien sur des livres pour enfant, que sur des tasses émaillées, des affiches ou des peluches réconfortantes.
Mariée à Stephan, pilote pour une compagnie aérienne allemande, et maman d’une petite Anuk de 3 ans, Sarah dévoile son quotidien par petits bouts. Ici, une vue de chambre d’enfant toute en simplicité, là, un bébé endormi au milieu d’une palette de draps naturelle, et là encore, un aperçu d’un voyage au Portugal en famille qui joue avec les ombres. Tout ceci, entrecoupé d’ébauches de dessins, qui rivalisent de tendresse et donnent à l’abonné fasciné l’envie folle d’attraper un feutre pour tenter un chef d’œuvre.
Un compte poétique qui sent bon la slow life, la vie de famille apaisée et le travail d’une passionnée, qui ne rêve que de transmettre sa fibre créatrice à sa fille.
Chaque semaine, MilK vous dévoile un compte Instagram à suivre absolument !
Sur le compte de Laura Short, on vit l’été à la danoise. Dans leur intérieur apaisé et aéré, avec vue sur l’université d’Aarhus, Laura, son mari et leurs deux fils vivent (presque) d’amour et d’eau fraîche. A cela se rajoutent quelques agrumes et voyages, capturés par une maman, photographe freelance et styliste, passionnée par les couleurs pâles et les jolis hasards du quotidien.
Au centre des photos, entre deux natures mortes, les inséparables Magnus, 9 ans et Nils Gustav, 4 ans, et leurs personnalités déjà bien différentes. Magnus, ses couronnes végétales et sa tendresse sans limites, envers la nature, ses parents ou son petit frère. Nils, son dynamisme, ses yeux rieurs et sa blondeur pleine d’innocence.
Une pause délicieuse sur Instagram, où l’on se délecte de chevelures angéliques, d’intérieur minimal et de petits détails de vie simple.
En vacances, vous passez vos journées en famille et vous en venez à vous interroger sur l’humour de vos enfants. Hilares, ils vous racontent des blagues qui nous laissent de marbre : seront-ils un jour drôles à vos yeux ? MilK s’est penché sur la question.
Apprend-t-on l’humour comme on apprend à marcher ?
Ce n’est pas un secret, les bébés apprennent en imitant. Et l’humour fait lui aussi partie des ces facultés dont les petits s’imprègnent en observant et en écoutant. D’après une récente étude publiée dans la revue Cognitive Development, les enfants peuvent développer un sens de l’humour dès l’âge de 18 mois, à condition toutefois que leurs parents en fassent preuve également. Et cela se joue avant tout sur les changements d’intonation de la voix. En observant des familles lire des livres à caractère humoristique à leurs bébés, les chercheurs ont remarqué que les parents changeaient de ton et modulaient leur voix quand il s’agissait de plaisanteries. C’est avant tout ce changement de ton qui déclenche un sourire ou un éclat de rire du côté de leur progéniture. L’effet miroir y est aussi pour quelque chose : « En véritable éponge, les petits s’imprègnent de l’atmosphère émotionnelle. Si tout le monde rit, alors ils riront. » souligne la psychiatre Marie-Noelle Clément. En écho à cette précocité, doit-on jouer avec les mots dès le berceau pour les préparer à se détacher du sens premier des mots ? « De la même manière qu’ils apprennent à marcher, on peut dire que les enfants intègrent les codes de l’humour. En réalité, l’enfant fait du second degré avant même de savoir parler. Dans son esprit, les mots sont des objets avec lesquels il joue. L’humour offre ainsi une branche qui complète le discours rationnel. » précise Gérard Bonnet. Vers l’âge de 7 ans, les enfant commencent à comprendre qu’un mot peut avoir plusieurs sens. C’est donc l’âge idéal pour les initier au plaisir des énigmes, des calembours et de la dérision.
Les enfants ont-ils un humour de bac à sable ?
« Tu sais ce qu’a fait Vladimir en classe aujourd’hui ? Il a imité l’ours et, et, et… mouhahahaha ». Voici les prémices plutôt prometteurs du récit de Clémentine, 5 ans, qui comme à chaque fois qu’elle se décide à raconter une situation poilante nous livre en guise de chute un interminable fou rire. Nous laissant forcément cois. Mais augurant tout de même un penchant pour la franche rigolade entre camarades dont nous adultes, restons un peu de marbre. « Il y a un décalage entre ce qui est drôle pour nous adultes et ce qui l’est pour un enfant. A une même blague, un adulte et un enfant n’attacheront pas le même sens à la phrase ou ne riront pas pour les mêmes raisons. » précise Caroline Khanafer, psychologue clinicienne. Bon, nous voila rassurés. Nos enfants ne sont pas mauvais, ils ont juste leur propres codes humoristiques. « Les petits rient beaucoup sur de l’humour burlesque (un film de Charlot par exemple). Cela se passe au delà de la question du langage. En revanche, un film comme Shrek qui surfe sur le second degré, ne touchera pas les plus jeunes d’entre eux. » précise Docteur Marie-Noelle Clément, psychiatre et auteure de « Comment te dire ? Savoir parler aux tout-petits » (Ed. Ph. Duval, 2013) (1). Car « avant 6 ans, les enfants prennent les mots au pied de la lettre, le second degré est difficile à appréhender. Il faut respecter cela en tant qu’adulte pour éviter un sentiment de moquerie. » selon la spécialiste.
Peut-on vanner un enfant ?
Ce soir, Louis, humoriste amateur et papa charrieur, fait quelques plaisanteries sur la tenue de sa fille comme il le ferait avec sa femme Cécile. Sauf que Juliette apprend à peine à compter et ne lit pas toujours entre les lignes des vannes de son papa. Gare donc à rester lisible et à s’adapter à l’enfant : « Si on veut avoir la chance qu’ils développent leur humour, il faut veiller à ne pas leur faire vivre des situations blessantes et une mauvaise expérience de l’humour. » précise Marie-Noelle Clément. Un avis partagé par Gérard Bonnet, psychanalyste, enseignant et co-auteur de Comment parler au tout-petit (Ed. In Press) : « Certains mots, assénés par l’adulte, ont un pouvoir terrible dont on n’est pas toujours conscient : ils peuvent réduire à néant telle espérance, telle image, telle ambition que l’enfant nourrissait secrètement et qu’il a eu l’imprudence de laisser apparaître sous un jour maladroit. Autant il s’amuse des phonèmes et des mots quand il est tout-petit, autant il redoute qu’on fasse de même à son propos, tant il est vulnérable à leur action. Toute plaisanterie improvisée à ses dépens risque de le blesser et il est préférable de s’en abstenir. » Si la frontière entre l’humour et la moquerie est mince, la bienveillance prime et l’atmosphère dans laquelle beigne l’enfant joue aussi dans sa faculté à appréhender cette nuance. « D’une famille à l’autre et d’une culture à l’autre, les formes d’humour et leur degré varient. » précise Caroline Khanafer.
Est-ce bien d’être le petit clown de service ? Qui n’a pas déjà attribué à un enfant particulièrement expressif, le titre de petit clown de la famille ? Une étiquette certes positive mais qui peut aussi enfermer l’enfant dans un rôle, au même titre que l’enfant sage comme une image ou le timide de service. « Apposer une étiquette de clown à un enfant peut le stigmatiser. Cela ne lui laisse pas la place d’être quelqu’un d’autre. Sans compter que la situation peut aussi instaurer une petite compétition dans la fratrie. Comme si l’humour était un trait de personnalité et pas un trait d’esprit pris sur le moment. » observe Caroline Khanafer. En dehors du cercle familial, le rôle de petit clown peut aussi être problématique : «L’humour va aider un enfant timide à se faire aimer à l’école mais, à l’inverse, un enfant clown se fera mal voir en classe par les professeurs. » poursuit la psychologue. Dans des situations familiales compliquées, l’enfant clown agit davantage comme un pansement et se retrouve, de ce fait, dans une place toxique : « Si le parent est dépressif, l’enfant peut se transformer en clown et vouloir réanimer l’ambiance familiale. Il se trouve en situation de devoir faire rire. » souligne Dr Marie-Noelle Clément.
L’humour épanouit-il nos petits ? « Dans l’humour, il y a la recherche de plaisir dès les premiers mois de vie. Le sourire annonce le rire et, plus tard, l’humour. On s’inquiètera, à l’inverse, d’un enfant qui ne rit pas et qui se renferme sur lui-même. » observe Caroline Khanafer. D’un point de vue du développement de l’enfant, l’humour n’est-il pas une arme constructive pour se protéger mais aussi un outil formidable pour s’intégrer ? « A l’école, l’enfant sera capable de ne pas prendre à la lettre les mots qu’on lui envoie. C’est bon pour se défendre et désangoisser. » confirme Gérard Bonnet. « C’est une très bonne défense dans l’univers social. Et si on est capable d’avoir de la distance et de jouer avec les mots, c’est un atout. » poursuit Marie-Noelle Clément. « A partir de l’école primaire, les enfants, qui étaient auparavant très centrés sur eux-mêmes, ressentent qu’il est important de rire des mêmes blagues, comme il est important d’aimer les mêmes dessins-animés. C’est une manière de s’intégrer au groupe. » Des études ont également démontré que l’humour était un formidable vecteur de créativité. Une faculté que l’enfant mettra à profit à l’adolescence et à l’âge adulte pour résoudre des problèmes et désamorcer des conflits de façon originale. Les travaux réalisés sur 10 ans par une équipe de chercheurs de la Cardiff University’s School of Psychology ont par ailleurs révélé que l’humour stimulerait le système immunitaire, contribuerait à être plus optimiste au quotidien et augmenterait l’estime de soi chez les enfants. Bonne nouvelle, cela vaut aussi pour les parents.